Au pays des kiwis : itinéraire, bilan, impressions et conseils

Au pays des kiwis : itinéraire, bilan, impressions et conseils

Après 2 mois en Australie, nous étions excités à l’idée de découvrir un nouveau pays encore plus éloigné et encore plus sauvage. Connu pour ses Kiwis (l’animal, pas le fruit !), ses « guerriers » Maoris, sa maitrise du rugby (Les All Blacks), et ses paysages incroyables (largement médiatisés par le film « le Seigneur des Anneaux »), ce pays reste malgré tout relativement à l’écart des circuits touristiques (bien que cela soit en train de changer).

Avec 4.463 kms parcourus au total sur l’île du Nord et l’île du Sud, nous avons achevé 1 mois de voyage chez nos amis les kiwis (les habitants cette fois-ci !) et il est temps de faire le bilan et de vous dire ce que l’on a pensé globalement de cette expérience.

Difficile de trouver de nouveaux adjectifs pour qualifier notre ressenti… Ce pays du bout du monde est véritablement magnifique ! Si vous aimez la nature, la randonnée, et n’avez pas peur ni de la pluie ni des longues distances, alors ne réfléchissez plus et foncez !

Comme en Australie, nous avons opté pour le campervan pour se déplacer. C’est vraiment le moyen le plus pratique pour découvrir les deux îles… Et c’est surtout signe de liberté ! Ce n’est par contre pas l’option la plus économique, car les frais de locations (surtout en haute saison) sont exorbitants.

Concernant la durée : 1 mois c’est court ! Ce pays regorge d’endroits plus beaux les uns que les autres. Nous avons privilégié l’île du Sud durant 20 jours, puis fini sur l’île du Nord durant 10 jours. Au final, c’était un bon compromis pour nous, bien que l’on recommande de le faire dans l’autre sens (d’abord l’île du Nord). Une chose est sûre, il faudra revenir car on a encore beaucoup de choses à voir…

Itinéraire

En 1 mois il a fallu faire des choix. Nous conseillons clairement de se renseigner un peu sur les grandes lignes de votre itinéraire avant votre arrivée surtout si vous avez assez peu de temps. Nous ne l’avions pas fait et nous l’avons un peu regretté. Mais sur place, on trouve toutes les informations sur les randonnées, activités… Ne vous inquiétez pas ;)

Notre vol depuis Sydney arrivait à Christchurch sur l’île du Sud et notre vol retour pour rejoindre l’Argentine partait de Auckland. Nous avons donc visité l’île du Sud avant celle du Nord. Si c’était à refaire, nous ferions peut-être l’inverse car nous avons été beaucoup plus époustouflés par l’île du sud que par l’île du nord. Nous sommes donc un peu restés sur notre « faim » ahahah (insatiables direz-vous !) 😀

Si vous êtes nature, privilégiez clairement l’île du Sud. C’est la plus sauvage, la plus diverse en terme de nature. Pour les plus urbains, l’île du Nord avec Wellington et Auckland convient mieux.

Pour en savoir plus sur notre itinéraire…

Ile du Sud

Ile du Nord

Voir en plein écran

 

Climat, saisons & météo

La saison touristique en Nouvelle-Zélande s’étire de novembre à avril. L’été (décembre / février, les saisons sont inversées !) est la saison la plus belle, mais la plus touristique et la plus chère donc. Le mois de novembre doit certainement être le mieux.

Il faut moduler son itinéraire en fonction de la météo, car elle joue beaucoup sur les visites et les activités. Le site à consulter est metservice.com. Il peut pleuvoir le matin et faire 25° l’après-midi. De notre côté, nous avons eu énormément de chance pendant ce mois de voyage car nous avons relativement peu de jours de pluie. Vérifiez bien la météo au jour le jour pour anticiper vos déplacements ! Cela vous évitera de rester coincés dans le campervan à jouer aux cartes, ou pire, de vous retrouver en haut d’un trek dans la purée de pois ! Que ce soit à Milford Sound sur l’île du Sud ou au Tongariro sur l’île du Nord, il est possible de « rater » une sortie « majeure » pour cause d’intempéries…

Pensez aussi à vérifier les saisons « animalières ». Il existe de nombreux endroits permettant d’observer les animaux (baleines, orques, cachalots, pingouins, etc), pour peu qu’on soit dans la bonne saison ;)

Des paysages plus beaux les uns que les autres…

Il est très difficile de dire quels paysages nous avons préféré car ils sont tellement complémentaires et beaux. En faisant 100km, on change radicalement de tableau. Ce pays est incroyable…

Et nous en parlerons plus loin, mais le fait de pouvoir dormir en pleine nature n’a pas de prix. Nous sommes reconnaissants d’avoir pu vivre cette aventure magique. Et si toutes nos photos peuvent témoigner de ce que nous avons vu, le plus beau reste dans notre tête…

Les Néo-Zélandais…

Et bien, c’est l’un de nos regrets, mais voyageant en campervan, nous n’avons pas vraiment échangé autant avec les kiwis que voulu. On les a trouvé gentils et souriants, fidèles à leur réputation. Et cet accent qu’ils ont… Inoubliable ! :)

Concernant les Maoris, nous n’en avons pas croisé beaucoup mais ils semblent toutefois beaucoup bien mieux intégrés dans la société que les aborigènes en Australie. Leurs tatouages sont si impressionnants… nous n’avons pas voulu prendre de photos car trop irrespectueux selon nous, mais les hommes comme les femmes ont une certaine prestance !

Les activités

La Nouvelle-Zélande est le pays des amoureux de randonnées, qui ont l’avantage d’être gratuites ! Il n’y a pas de frais d’entrée aux parcs nationaux. Nous n’étions malheureusement pas équipés pour faire des randos itinérantes (tente / matelas / sac de couchage), mais si vous venez en Nouvelle-Zélande pour cela évidemment prenez votre matos avec (c’est même parfois plus rentable de l’acheter sur place !). En particulier les bâtons de marche ! ;)

Pour les activités payantes, on en a finalement fait assez peu, on s’est concentré sur les « immanquables » et c’était très bien :)

Notre budget « activités » (par personne) :

  • Parc National d’Abel Tasman : 65$ de Kayak (à la journée), 42$ de water taxi (pour la rando)
  • Parc géothermal de Wai-o-tapu : 29$ sur le site backpakersdeals (au lieu de 32$)
  • Milford Sound : à partir de 45$

Pour Milford Sound, vous avez une réduction sur la bateau Jucy si vous louez votre véhicule chez Jucy/Lucky (-50 % pour le conducteur). On a réussi à avoir deux entrées gratuites en tant que « influencers » (car on avait un blog). A vous de voir selon votre politique éditoriale ;)

Par contre si le budget vous le permet il y a beaucoup d’activités sympas à faire. Notamment les activités à sensation (vol en hélicoptère / saut en parachute / marche sur glacier / jet boat…). Il y en a pour tous les goûts.

Les Kiwis, soucieux de leur environnement…

La Nouvelle-Zélande est un pays sublime, elle possède un patrimoine floral et faunique important. C’est un pays très propre, on pourrait presque manger à même le sol dans tous les espaces verts.

Mais tout cela ne s’obtient pas par hasard ! Dès notre arrivée à l’aéroport, on s’attendait à ce que les douaniers fasse une chasse impitoyable aux « invasifs », notamment sur le matériel de trekking/camping avec lavage de chaussures « crottées » et ouverture des sacs ! Mais en fait non, contrairement à ce qu’on avait pu lire à droite et à gauche !

Par contre, cette lutte contre les espèces invasives se remarque à travers le pays. Stands de nettoyage de chaussures pour éviter d’emmener sur ses semelles des résidus d’algues néfastes (idem pour les équipements nautiques). Il y a aussi une politique intensive de « piégeage » des nuisibles (chats, rongeurs) au poison, qui est d’ailleurs contesté.

Malheureusement tout n’est pas rose et le petit coup de gueule du jour sera pour nos chers amis touristes qui ne sont pas familiers avec la protection de l’environnement : quand vous allez faire vos besoins dans la nature lors de randos ou dans certains campings, il vous paraît naturel de laisser vos papiers usagés sur le sol ? N’est-il pas plus simple d’amener un sac plastique et de mettre vos papiers dedans ? Trouver une pierre, creuser un trou pour cacher vos besoins est-il si compliqué ?

Bref… c’est parfois bien dégueu et si les campings gratuits autorisés pour les véhicules non autonomes sont de plus en plus rares, c’est pas pour rien. D’ailleurs pour 2018 les critères pour être certifié « self-contained » vont être renforcés, notamment avec l’obligation de pouvoir utiliser les toilettes à l’intérieur du van.

La faune et la flore

Au delà de la faune « classique » (et d’ailleurs importée d’Europe) comme les moutons, les vaches, mais aussi des biches et des cerfs en clôture ( !), c’est surtout la faune locale qu’on avait hâte d’observer : kewas, kiwis, keas, otaries, lions de mer, éléphants de mer, pingouins (bleus et aux yeux jaunes), baleines, orques, cachalots, dauphins ! !

Et contrairement à l’Australie qui regorge d’animaux venimeux/vénéneux, rien de tout cela ici ! Tout est parfais alors, non ?

Et bien non. Permettez nous de vous présenter l’animal qui arrive à faire passer les moustiques pour des bêtes sympas : les sandflies… Ces toutes petites mouches qui semblent si inoffensives… Elles piquent et provoquent des boutons qui grattent comme jamais aucune piqure de moustiques n’a gratté pendant une semaine. C’est juste l’enfer.

A Mildford Found, une légende dit que la déesse ayant créé Midford Sound l’a rendu tellement beau qu’elle a aussi créé les sandflies pour ne pas que les hommes soient aveuglés par tant de beauté et en oublient de mourir…

Les informations utiles pour préparer son voyage

Nous avons tellement cherché d’informations durant ce mois que nous souhaitions vous partager celles  que nous avons regroupé (nous sommes confiants que vous visiterez ce pays un jour après la lecture de nos articles ;) )

Quelques sites internet utiles

Pour réserver son campervan

Rankers.co.nz propose un service de comparaison de prix pour location de campervan. Très utile.

Apollo / Kiwi Rentals / Wicked / Jucy / Lucky : quelques unes des agences de location croisées sur la route. Les dernières sont les moins chères, mais aussi les moins conforts.

Le site du DOC avec toutes les randonnées (Department Of Conservation)

C’est LE site internet à consulter pour préparer vos randonnées. On peut y réserver son logement dans les parcs nationaux, toutes les balades y sont répertoriées, et on y trouve également des infos sur les campings gérés par le DOC.

La Nouvelle Zélande c’est LE pays de la randonnée. Il y en a pour tous les goûts et de toutes difficultés. On compte 9 grandes randonnées dans le pays (appelées « the 9 great walks ») qui se font sur plusieurs jours (mais il est aussi possible d’en faire une partie à la journée).

Liste des 9 Great Walks de Nouvelle-Zélande :

  • Tongariro Northern Circuit (Boucle de 43,1 kms)
  • Milford Track (Circuit de 53,5 kms)
  • Abel Tasman Coast Track (Boucle de 54,4 kms)
  • Kepler Track (Boucle de 60 kms)
  • Routeburn Track (Circuit de 32 kms)
  • Heaphy Track (Circuit de 78,4 kms)
  • Rakiura Track (Boucle de 32 kms)
  • Waikaremoana Track (Circuit de 46 kms)
  • Wanganui River Track (Circuit de Canoë de 145 kms)

On a mis en gras les deux plus demandées. Il est indispensable de se renseigner et des les réserver plusieurs mois à l’avance, tant elles sont prisées ! Il faut prévoir un budget spécifique, car les logements ne sont pas donnés (mais il y a des possibilités de camping). Il est également parfois possible de réserver son camping en last minute.

Sur place

Les i-sites

On les trouve partout en Nouvelle Zélande, ce sont des centres d’informations (les syndicats d’initiatives comme aime les appeler Elise ^^). Il y aura toujours quelqu’un pour vous renseigner sur ce qu’il y a à faire dans les environs ainsi que vous donner des brochures touristiques. Vraiment très utiles et on les trouve dans toutes les villes du pays.

Les brochures touristiques

On conseille de les prendre ! Il y en a beaucoup mais c’est une mine d’informations. On y trouve des informations sur la région, notamment les brochures AA ainsi que des bons de réductions sur certaines visites et activités. Les brochures du « DOC » sur les randos sont très utiles aussi !

Pour des « deals » sur place

Bookme.co.nz : C’est le site Internet genre « groupon » local. On y trouve des réductions intéressantes sur de nombreuses activités.

Backpakersdeals.co.nz : utilisé sur l’île du Nord pour les parcs géo-thermiques.

Comment voyager ?

Choix du véhicule

Campervan, campervan self-contained ou voiture et logement en B&B ? La question s’était posée pour nous et nous sommes ravis du choix que nous avons fait, à savoir un campervan self-contained.

La différence entre un véhicule self-contained (« SC ») et non self-contained (« NSC ») est importante. Un self-contained dispose d’un réservoir d’eau fraîche, d’eau grise, et d’eau « noire » (des toilettes chimiques – nous on n’a pas touché aux nôtres…). Vérifiez bien que votre véhicule est certifié (NZS 5465:2001), car aux yeux du Ranger, il n’y a que ça qui compte (il faut avoir le logo autocollant sur la voiture). Il est par ailleurs prévu (pour 2018 ?) que cette certification soit rendue plus exigeante, notamment avec l’obligation de pouvoir utiliser les toilettes à l’intérieur du van.

Ce « sésame » ouvre bien plus de possibilités lorsqu’il s’agit de trouver un « freedom camping », car de nombreux spots sont réservés aux SC. Une anecdote en guise d’exemple : un jour, sur la côte Est de l’île du Sud, nous arrivons à un camping SC/NSC rempli de véhicules NSC. On a pu continuer 10km plus au Sud et camper avec une vue magnifique sur l’océan dans un autre spot, réservé aux SC celui-ci.

Au delà de cette différence, il est primordial d’avoir son propre moyen de transport ici car les bus sont rares et chers. Si une voiture ou un van ne rentre pas dans votre budget, il est toujours possible de faire du stop, ce qui est possible ici. Nous avons d’ailleurs pris quelques fois des auto-stoppeurs. Mais par contre, il faut prévoir du temps supplémentaire car c’est plus ou moins aléatoire ; on ne sait pas si on arrivera à la destination prévue au moment où on le souhaite bien-sûr.

Et puis enfin : coup de chapeau aux cyclotouristes que nous avons croisé, plus nombreux qu’en Australie. Le pays est tellement vallonné, mais ça en vaut la peine ! (C’est Julien qui parle ;) ).

Campings

Dans la lignée de l’explication précédente, il faut distinguer les campings « gratuits » qui relèvent du « freedom camping » (une pratique encadrée par la loi), ceux gérés par le DOC, et les autres.

Nous avons privilégié les campings gratuits ou peu chers (pas de petites économies chez nous !). Grâce aux applications Wikicamps/Campermate, on localisait facilement les spots de « freedom campings ». Pour les douches il faut ruser : douches froides en bord de mer, douches chaudes payantes en piscine… Il faut chercher grâce aux applications mobiles, parfois on trouve même le « graal » : une douche chaude, avec porte, et gratuite !

Freedom camping

Les règles concernant le « freedom camping » sont bien définies, et pourtant dans la pratique c’est parfois un casse-tête. C’est parce que chaque « district council » peut appliquer ses propres règles, il est donc indispensables de se renseigner au point d’info local ou via Wikicamps/Campermate.

Et il faut être prudent car les rangers sont vigilants (surtout près des grandes villes). Ne vous mettez pas n’importe où si vous ne voulez pas vous faire déloger avec une belle amende de 200 $NZ.

Campings DOC

Les campings de l’Etat (Department of Conservation) sont généralement très sauvages. Vous en trouvez une carte dans tous les offices de tourisme.

En général, ils coûtent entre 8 et 13$NZ par personne (auparavant c’était 6$NZ) (cela dépend de l’équipement), ce que nous avons trouvé extrêmement cher quand il n’y a juste que des toilettes sèches sur la zone de campement… Pour notre part, nous allions en majorité dans les emplacements gratuits et dans la nature si possible. A certains endroits, on ne peut pas vraiment y couper (pour aller à Milford Sound par exemple).

Il n’y a personne à l’entrée des campings d’État. Pour payer, à chacun de déposer le montant dans une enveloppe, et de la glisser dans une borne prévue à cet effet. C’est la Honesty Box.

Campings privés

Ces campings offrent le plus haut niveau de confort (douches chaudes avec pression, toilettes « flush » propres, cuisines, internet…). Parfois on ne peut pas y couper (Queenstown), parfois on se fait un petit plaisir (pour la « laundry » et le courant surtout !).

L’alimentation

PackNsave, Countdown et New World sont les trois chaînes de supermarchés que l’on trouve partout. Dans de plus petites villes, ce sont des Foursquare que vous trouverez (supérettes). Généralement quand vous faites minimum 50$ de courses dans un supermarché, on vous remettra un coupon pour une réduction allant de 6 à 10 centimes sur votre plein d’essence. Toujours bon à prendre !

L’essence

Elle est assez chère… mais aux grands maux les grands remèdes, on a des tips ;)

La carte Sticky

Cette carte permet de cumuler des points chez PackNsave et avoir des réductions sur les pleins d’essence de leurs stations service.

Mais ATTENTION, la carte des PackNsave de l’île du Sud ne fonctionne QUE dans l’île du Sud… (il est question que la firme propose cette carte aussi dans l’île du Nord). On s’est fait avoir et du coup on a pas pu profiter de la réduction que l’on avait sur l’île du Nord (soit 0,24 cents par litres… ce qui est énorme quand on fait un plein de 50 litres ! )

La carte AA

C’est une carte de fidélité qui fonctionne dans les stations BP et Mobil. Elle permet d’avoir 6 centimes de réduction par litre d’essence à partir de 40$ dépensés. Elle est gratuite donc n’hésitez pas à la prendre ! Au final, on s’en est servi deux fois (les stations BP/Mobil ne sont pas les moins chères, on y allait quand il n’y avait pas d’autre choix).

Les applications mobiles utiles

CamperMate / Camping NZ (rankers) et Wiki Camps sont les 3 applications disponibles. Nous avons principalement utilisé Wikicamps (payant) car on avait pris l’habitude en Australie, et que l’on trouve parfois plus pratique pour trouver des points d’intérêts (points d’eau /wifi / station essence), et qui dispose de commentaires un peu plus fournis que CamperMate (qui est gratuite).

L’application Maps.me est elle aussi bien pratique (pensez à télécharger les cartes avant pour les consulter hors connexion).

Pour l’essence, on a utilisé Gaspy, qui semble être la seule application vraiment à jour sur les prix. Par contre, quelle interface pourrie… Cette application n’a pas de carte pour représenter les stations, il faut donc sans cesse faire des allers-retours pour les afficher sur Google Maps, de quoi s’arracher les cheveux.

Communication

Puisqu’on avait l’ambition de camper dans la nature le plus souvent possible, on a préféré prendre une carte SIM avec de la data pour ne pas se retrouver « obligé » d’aller dans les bibliothèques pour du wifi gratuit (ou au Burger King !).

Le vrai bon plan, c’est de s’y prendre à l’avance et d’arriver en Nouvelle-Zélande avec une carte SIM de chez Free (en France). En effet leur forfait (payant mais sans engagement) offre 25 Go ( ! !) de données par mois en « roaming » dans certains pays, dont la Nouvelle-Zélande. Les 20€ de forfait (par mois) seront vites rentabilisés (vérifiez quand même les conditions de résiliation avant…).

Sinon sur place on conseille plutôt l’opérateur Spark. Certains de leurs forfaits permettent d’accéder au « wifi Spark », soit 1GB/jour d’Internet depuis de nombreux « hotspots » un peu partout dans le pays (quasiment chaque cabine téléphonique Spark, mais pas toutes).

Nous avons acheté une carte à notre arrivée à l’aéroport pour 40$ offrant 4,5GB de data (mais pas d’appels et sms). Il y d’autres forfaits moins chers commençant à 19$. Aujourd’hui la plupart des smartphones ont un mode « hotspot » qui permet de partager cette connexion, ce qui permet d’acheter qu’une seule carte SIM pour tous ses appareils.

Après en Nouvelle Zélande, il faut savoir qu’on a très peu de réseau en dehors des villes donc quand vous serez dans votre camping paumé dans l’île du Sud, ne comptez pas sur Internet… (d’où notre retard sur les articles !).

Sur la route

Changer d’île

Entre les îles du Nord et du Sud, il faut prendre soit l’avion, soit le bateau dans lequel on peut embarquer un van / voiture / campervan. Qu’on se le dise tout de suite, c’est vraiment pas donné ! Il existe deux compagnies qui font le trajet Picton – Wellington dans un sens et dans l’autre et dont les tarifs sont presque similaires : Interislander (que nous avons pris) et Bluebridge. Nous avons payé 275$ pour deux adultes et un van via notre agence de location, qui offrait un billet « open » (permettant de fixer la date 48h avant). La traversée dure 3h. Les bateaux sont relativement confortables.

La conduite

La conduite est à gauche, comme en Australie ! Après environ 13000 km roulé là-bas, on a bien pris la main, pas de souci de ce côté là. La plupart des vans ont des boites automatiques, pas besoin de galérer à passer les vitesses avec la main gauche, ce qui est déjà une bonne chose.

Par contre la boite auto c’est contraignant dans les routes de montagnes, et des routes de montagne il y en a plein ! On ne peut pas vraiment gérer les rapports (bien qu’il y ait des positions « L », « 2 » et « 3 »). Donc pas vraiment de frein moteur en descente, et en montée, avec notre petit moteur anémique, c’était la grosse galère…

Autre « automatisme » dur à perdre : les commandes au volant sont inversées (clignotant à droite et essuies-glace à gauche). On ne compte plus le nombre de fois où on a activé les essuie-glace pour indiquer un changement de direction ! Une technique à prendre.

Le saviez-vous ?

  • Aussi surprenant que cela puisse paraitre, parce que le mouton et le lait sont exportés massivement par la Nouvelle-Zélande, leur prix dans le pays sont élevés.
  • La Nouvelle-Zélande a signé un accord de partenariat et de libre échange avec la Chine qui en fait le contrat de coopération le plus important entre le pays asiatique et le monde occidental.
  • La Nouvelle-Zélande est un des territoires de la planète les plus tardivement peuplés : entre 1200 et 1300 après JC.
  • Le pays est le premier à avoir donné le droit de vote aux femmes en 1893, suite à une pétition signée par près de 25 % des néo-zélandaises.
  • La fougère argentée ainsi que le kiwi ne sont pas des symboles « officiels » du pays.
  • La Nouvelle-Zélande est le premier pays développé à s’être totalement dénucléarisé en 1987.
  • Les bibliothèques sont de véritables lieux de vie où chacun s’exprime sans chuchoter du tout.
  • Les Maoris composent près de 15 % de la population.
  • La Nouvelle Zélande est le seul pays occidental où tous les postes politiques de premier rang ont été occupés par des femmes.
  • La Nouvelle Zélande est le 3ème pays à l’indice de développement humain mondial.

En conclusion…

Un pays magnifique, incroyable, surprenant, saisissant, beau, changeant, époustouflant, diversifié…

Un coup de cœur incontestable…

 

6 réflexions sur « Au pays des kiwis : itinéraire, bilan, impressions et conseils »

  1. Ca rappelle tellement de souvenirs et de vécu ! Maintenant on attend que vous nous fassiez vivre la folie sudamericaine !

  2. Coucou Julien et Elise,les reflets du soleil sur l’eau sont magnifiques. La cascade est super haute et à la fois jolie. Les fleurs dans le jardin botanique sont très belles.
    Estelle,Yasmine et Clara.

    1. Bonjour Estelle, Yasmine et Clara, et merci pour votre commentaire !
      Avez-vous aussi de jolies plantes au jardin ethnobotanique du Fontanil ?

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