Notre aperçu de la cuisine pékinoise

Notre aperçu de la cuisine pékinoise

Nous sommes arrivés en Chine en nous disant : à nous les dumplings et le canard laqué !

Déjà, il faut bien se dire que ce que nous appelons cuisine chinoise en Europe n’a pas grand chose à voir avec ce que l’on trouve à Pékin ! (pour le reste de la Chine on ne peut pas vous confirmer) Pas de rouleaux de printemps frais, pas de porc à l’aigre douce, pas de nems, pas de riz cantonais… Beaucoup de choses sont frites, ça oui ! (il y a de l’huile partout et dans tout), et épicées !

Ici évidemment pas de couteau ni de fourchette, uniquement des baguettes.

La base de tout les repas : nouilles ou riz. Si le riz est généralement un plat de partage, les nouilles sont parfaites pour un repas pressé, dans la rue, en solitaire. En effet, il n’y a pas de sandwich en Chine. Donc si on a un petit creux, on achète un plat de nouilles instantanées dans les rayons des supermarchés, on rajoute un peu d’eau chaude et sont prêtes en 3 à 5 minutes. Les supermarchés en sont blindés… et les chinois en mangent partout ! Même ici à l’aéroport de Kuala Lumpur où on écrit cet article.

Les restaurants proposent une quantité de plats astronomique à la carte ! Si en France, les restaurants proposent trop de choix, on considère que la fraicheur n’est pas au rendez-vous… Mais ici c’est pratique courante. Heureusement pour nous, les restaurants affichent souvent les photos des plats (sur la carte ou directement sur le mur du restaurant), pratique quand le menu n’est pas en anglais (70 % des cas). Même parfois quand le menu est en anglais, ça aide vu la traduction :)

On peut donc montrer l’image qui nous plait, sans trop savoir forcement ce qu’il y a dedans mais c’est déjà ça… Les Chinois mangent facilement toutes les parties de l’animal et ils sont friands d’intestins, et autres joyeusetés de ce genre… (on a pas osé tester le foie frit…) attention donc à ce qu’on commande :)

On n’est pas allé explorer non plus tous les quartiers de la capitale comme des foodies dignes de ce nom, mais c’est aussi une question de budget. Difficile de se faire une idée sur la qualité parmi les nombreuses gargotes du quartier, qui parfois attirent le client avec des mégaphones ou des espèces de maracas.

Nous avons donc pu gouter :

  • Le « hot pot » (fondue) : un bouillon aromatisé et (bien) pimenté qui cuit devant vous et que vous agrémentez avec tous les ingrédients que vous choisissez (viande, légumes, nouilles, dumplings, etc.). On a un peu triché, nous l’avons gouté en Mongolie la veille du départ en Chine, mais on y a gouté quand même !
  • Les brochettes, il y en a partout et à toute heure de la journée, épicées bien sur
  • Les nouilles et vermicelles sautés chaud
  • Salades de nouilles froides (Zha jiang mian)
  • Le tofu frit
  • Les dumplings (bouchées vapeur) de tout genre (farcis aux légumes, riz et viandes)
  • Le fameux canard laqué : c’est clairement bon, mais Julien s’attendait à quelque chose de plus « whaou » vu tout le foin qu’en font les guides de voyage
  • Au petit déjeuner, nous avons pu gouter une sorte de bouillie de céréales (existe aussi avec du riz) et des pains vapeurs
  • Nous n’avons pas vraiment vu de carte des desserts dans les restaurants mais par contre des pâtisseries (gâteaux secs et fourrées de dattes ou autres fruits confits) sont présentes assez souvent à Pékin
  • Des sortes de crêpes dentelle, Julien est même allé faire un tour dans l’atelier ! Bon au final c’était bon mais sans plus (manque de goût)

Les plats sont souvent assaisonnés avec de la sauce de soja, de l’ail, du vinaigre ou encore du piment ou des épices aux cinq parfums. Pas de fromage, pas de lait mais des yaourts.

Quant au chien, nous n’avons pas croisé de restaurants qui en proposaient à la carte. En dehors de la « fête de la viande de chien » ça semble peu courant, a fortiori à Pékin ( ?). D’après ce que nous avons lu, il s’agirait d’un met relativement cher, proposé par des restaurants plutôt haut de gamme, et plutôt cachés…

Des boissons de tout genre sont à vendre dans la rue :

  • des boissons fraiches « normales » telles que l’eau (glacée) ou des sodas
  • des yaourts sucrés à boire à la paille (souvent restés longtemps hors du frigo…
  • des eaux aromatisées de toutes sortes
  • les chinois s’hydratent également avec des sortes de glaces à l’eau au citron. Des personnes avec des cartons pleins en vendent partout et comme il fait une chaleur torride l’été, elles partent très vite !

Il faut savoir que un Chinois à table :

  • mâche bruyamment
  • aspire sa soupe et ses nouilles bruyamment
  • boit bruyamment
  • jette les déchets de table par terre
  • laisse forcement de la nourriture dans son assiette (quel gâchis…)
  • parle très fort ce qui est surprenant et désagréable les premiers temps

 

3 réflexions sur « Notre aperçu de la cuisine pékinoise »

    1. Surtout de la bière, disponible partout et pas chère. De l’alcool sans doute, mais on n’a pas trop vu. Quand au vin, c’est cher !

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