Nos nuits blanches à Saint-Petersbourg
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Arrivée
Petit choc de température en arrivant à Saint-Petersbourg depuis Dubaï. Passer de 40° à 12°, ça se ressent…
A première vue la ville parait très grande (et c’est véridique ! 1439km² ! C’est 10 fois plus grand que Paris.) et une carte de métro pour les 5 jours à venir nous semble être la meilleure option. Nous avons lu également qu’il pleuvait beaucoup, même et surtout durant l’été. Le métro est donc incontournable. Fort heureusement, nous avons eu un temps nuageux mais avec du soleil aussi ! :))
Aperçu « en vrac »
Après 3 jours à crapahuter dans la ville, nous sommes d’accord pour dire que cette ville est très belle !
Voici un aperçu de ce qui en ressort, « en vrac » :
- une ville très branchée qui fait un sérieux concurrent à Berlin !
- des avenues immenses, et des canaux, des bâtiments grandioses avec une architecture incroyable et de toute beauté
- un métro ultra souterrain (il faut pas loin de deux minutes d’escalator pour descendre) avec des stations superbes
- des blondes, mais pas que !
- des nez comme des patates, mais pas que aussi :)
- des gens un peu froid sur les bords (pas facile d’engager la conversation), mais qui peuvent sourire parfois
- un anglais pas vraiment maitrisé (ou à l’inverse, on ne maitrise pas bien notre russe !)
- des mariés tous les jours et partout, qui se promènent pour leurs « shoot » photos
- des jeunes filles aux cheveux colorés en rose clair, violet clair, vert clair
- des filles qui posent comme pour un magazine pour faire leur selfie (tête sur le coté, bouche un peu ouverte et une jambe sur la pointe du pied)
- les nuits blanches (en ce moment il fait « nuit » vers 23h30 et le jour commence à pointer vers 2h30, c’est fou !) La nuit on dort avec des masques comme dans les avions tellement il y a de lumière ! (faut dire que dans notre auberge de jeunesse il n’y a pas de rideaux occultant)
- beaucoup de boutiques de fleurs à offrir (les russes aiment se faire des cadeaux)
- beaucoup d’ambre et de poupées russes
Nous vivons cette ville durant l’été (enfin, on dirait plutôt l’automne français niveau climat ^^) et on ne peut pas s’empêcher de se demander comment les Saint-Perterbourgeois font durant l’hiver, par des températures frôlant les -10°/-20°…
Nos coups de coeur
Nos highlights de cette ville :
- Le Palais d’hiver (juste ouf), et son Musée de l’Ermitage, qu’Elise (qui n’a pas un amour fou des musées) a su apprécier. Dommage qu’il faille faire la queue derrière les touristes chinois pour apprécier les toiles de Leonard De Vinci
- Le Palais de Peterhof (le Versailles russe et ses multiples fontaines, magnifique)
- La Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé (tout en mozaïque à l’intérieur, tout en couleur à l’extérieur !)
- Les parcs, y’en a pleinnnnnnnnnnnnnnnnnnns
- Les stations de métro, superbes et aérées (par exemple Avtovo)
- Le couvent Somlny, majestueux et d’un bleu très beau, surtout sous le ciel menaçant.
- La forteresse Pierre & Paul
- La cathédrale St Isaac (nous ne sommes pas montés pour voir le panorama, mais ça a l’air sympa)
La cuisine
Niveau cuisine, on a testé les crêpes (blintchiki), les brioches fourrées salées et sucrées (pirojki), des bouchées vapeurs fourrées à la viande (Pelmeni), la bière, et on a hâte de découvrir la soupe de betterave (borchtch), le boeuf stroganov, la vodka (passage obligé dans le transsibérien visiblement pour rompre la glace).
L’hébergement
Nous avons logé à l’auberge de jeunesse Dragoy Hostel, correct mais sans plus. Insonorisation inexistante, 2 douches mixtes un peu vieillottes pour les nombreux dortoirs et chambres doubles… Heureusement une cuisine pratique pour le matin/soir et les petits budgets, une petite terrasse, la proximité d’un métro. Les personnes sont là, ne parlent pas vraiment et encore moins anglais, ce qui n’aide pas… On communique avec Google Translation !
L’administratif…
Et après nos aventures « Visa », il faut noter que quand on arrive en Russie, on en a pas encore fini avec l’administration, et non !
A la sortie de l’aéroport, le visa est contrôlé, avec les questions de routines (vous venez d’où, vous allez où), on nous donne une carte d’immigration à bien garder avec vous jusqu’au départ du pays.
Puis arrivés dans le lieu d’hébergement, il faut procéder à l’enregistrement du visa auprès de la Police des Migrations. La théorie veut que si vous prévoyez de rester au lieu de séjour moins de 7 jours ouvrés, vous n’êtes pas obligés d’enregistrer votre visa, mais l’enregistrement après ce terme oblige à payer une amende au poste de police.
On pensait donc pouvoir y échapper (que 5 jours à Saint-Petersbourg)… Et bien non ! Comme la Russie accueille la Coupe des Confédérations de la FIFA 2017, et qu’on s’y trouve pile poil durant la période, nous sommes dans l’obligation de nous enregistrer dans les 24 heures :)
Cela vaut pour quelques villes seulement, dont Saint-Petersbourg et Moscou. On aura donc la chance de recommencer à Moscou (et de payer au passage à chaque fois). Mais au delà du coût (12 euros par personne), comme nous étions dans une auberge de jeunesse non habilitée à faire cet enregistrement, il nous a fallu aller le chercher ailleurs. A 30 minutes de trajet, dans une sorte d’appartement/auberge où une femme nous attendait mais ne parlait pas du tout anglais. Nous avons mis une demi-heure dans la rue même pour trouver la porte exacte comme les numéros ne sont pas vraiment indiqués. Et bien-sur les voisins ne connaissaient pas l’adresse que nous leur montrions (en russe)…
Bref, les formalités pour venir en Russie, c’est pas la joie !
4 réflexions sur « Nos nuits blanches à Saint-Petersbourg »
Super article ! ça donne envie d’y faire un tour (en été :))
C’est juste pas très pratique comme destination de city-trip, vu toutes les démarches et le coût du Visa… Helsinki n’est pas très loin cela dit…
Continuez à écrire, on a pas l’air mais on vous lit… entre deux scans de courriers AdministratifBelgicologiques bien sûr. Bon détour.
Salut NiCO, merci pour le commentaire et pour les courriers ! On a pas l’air non plus, mais on lit tous vos commentaires 😉