A la recherche des eaux turquoises à Amed (Bali) et Gili Air (Lombok)
Amed, petit village tranquille au bord de l’eau
Après une semaine dans les terres, nous prenons la direction de la plage au Nord-Est de Bali dans le petit village d’Amed.
Cette partie de l’île est étonnante et encore authentique : verte et fleurie, entourée de rizières, de volcans et de plages de sable noir, pas trop touristique. Le village d’Amed est constitué d’une route principale qui longe la côte.
Notre chambre pour 3 donne sur la mer, idéale à première vue. La nuit, c’est autre chose :) Nous ne sommes pas habitués à dormir avec le bruit des vagues, c’est très plaisant mais pas très reposant finalement. Qu’importe, on aime l’endroit.
Au programme, snorkeling (masque et tuba) et détente. Et nous avons été servis ! Sur la plage de Jumuluk : des récifs coralliens littéralement au bord de la plage au sable noir, des poissons en veux-tu en voilà, et même un mini-temple sous l’eau qui a été déposé là il y a 20 ans pour que les coraux se developpent dessus. Du coup on est restés plusieurs heures dans l’eau à barboter avec nos masques et tuba (enfin, surtout Julien qui dans une autre vie devait être un poisson :) ). A mesure que la marée descend, les coraux se rapprochent dangereusement de la surface ! Il faut trouver le « chenal » permettant d’aller au large, sinon on risque de se râper le ventre et les genoux !
Sur la plage, de nombreux transats attendent les touristes, ainsi que des enfants, qui viennent vendre des souvenirs ou demander de l’argent « pour leur école », et des masseuses qui viennent vous voir toutes les 15 minutes…
Les sites de plongée aux alentours semblent vraiment supers (des épaves, etc), mais on en prend déjà tellement plein la vue avec juste un masque et un tuba qu’il ne nous vient pas à l’esprit de passer notre niveau de plongée ici.
Gili Air, une île paradisiaque
Nous prenons depuis Amed le bateau pour rejoindre les îles Gili, trois îles situées entre Bali et Lombok (plus proches de Lombok). Nous allons précisément à Gili Air.
Nous avons réservé un aller en « fastboat », une option qui permet de traverser en 2 heures, contre 5 heures (depuis un autre port) pour le ferry public. Il y a tellement de revendeurs qu’il devient difficile de connaitre le vrai prix du billet… Notre guesthouse nous vend le billet à 230 000 rp (une réduction sur le prix « public » de 250 000 rp), mais on apprendra plus tard que le prix « local » est de 200 000 rp.
Un mini-bus passe nous prendre à notre hôtel et nous emmène sur la plage d’où part le bateau. On avait lu qu’il fallait embarquer depuis la plage, les pieds dans l’eau, mais visiblement depuis ils ont construit un « ponton » (avec des bambous qui plient sous le poids des passagers). Après la montée des sacs par des femmes porteuses (nous en sommes en peu gênés d’ailleurs sur le moment), les passagers s’installent. 20 longues minutes d’attente commencent, ballotés dans une atmosphère étouffante… Finalement, les moteurs démarrent, mais l’équipage ferme alors portes et fenêtres ! On veut de l’air… ! Elise commence déjà à se sentir enfermée et à ne pas être bien.
Puis le bateau accélère, et file à toute allure. L’avant tape sur les vagues et les projections recouvrent le pont avant et les fenêtres… On comprend alors pourquoi elles sont fermées ! Elise ne se sent pas bien du tout, elle va au fond du bateau pour essayer d’avoir plus d’air. Les gens assis dehors, au dessus de la cabine et tout derrière, se font doucher. Et c’est parti pour 1h de traversée… Après s’être arrêté à Gili Trawagan, le bateau nous dépose enfin à Gili Air.
Nous avons choisi Gili Air pour son calme, à l’inverse de sa voisine Gili Trawagan, qui est réputée très/trop fêtarde à notre gout. Néanmoins presque 3/4 du bateau est descendu Gili Trawagan…
Gili Air est en effet paisible, mais loin d’être vide. Passée l’arrivée, qui donne l’impression qu’un immense flux de touristes débarque sur l’île, les gens se dispersent et on n’est franchement pas gênés par la foule. Les voitures y sont interdites et on se déplace à pied ou en charrette à cheval ! Si les plages sont superbes, l’intérieur de l’île reste très pauvre.
Une des grandes activités pratiquée aux îles Gili est le snorkeling et la plongée. Le premier jour nous faisons du snorkeling sur la plage à quelques pas de notre hôtel. Il faut y aller tôt le matin car la mer descend à partir de midi et il n’est plus possible de se baigner dès lors (à moins de marcher sur des rochers sur 200m). Le matin, il faut passer cette « langue » de rocher pour avoir un peu de visibilité. Une fois au large, les coraux sont là, mais on n’a pas retrouvé la richesse des fonds d’Amed.
Après quelques réflexions, nous décidons donc de prolonger notre séjour sur l’île pour passer notre niveau de plongée. Nous n’avions pas pu le passer en Thaïlande l’année passée car Elise était malade, c’est donc l’occasion ou jamais. Du coup nous laissons un peu Clément de coté pendant ce temps là mais il en profite pour se reposer.
Plongée sous-marine aux Iles Gili
On avait déjà passé plusieurs baptêmes de plongée (surtout Elise), du coup on s’est décidé à passer notre niveau de plongée. Ce premier niveau permet de plonger librement (accompagnés). Deux organismes sont présents : PADI et SSI. On l’a surtout fait au feeling pour choisir notre centre plongée (on nous a ouvertement annoncé qu’il y avait une « entente » sur les prix, pour « garantir la qualité ». C’est donc partout 5500000 rp pour passer l’Open Water). Notre instructeur (qui forme selon les deux écoles) nous a recommandé le SSI Open Water, sensiblement équivalent à son alter ego de chez PADI.
Les cours durent 3 jours avec de la théorie, 2 plongées en piscine pour apprendre les gestes « de base » et 4 plongées en mer à Gili Air et Gili Meno. Puis à la fin, un examen écrit :) On a effectué notre formation au centre 3W Dive, avec Tony (notre instructeur), sympa et professionnel (« safety and fun ! »). On recommande !
L’eau à Gili Air est à 27 degrés, la visibilité est très bonne et la faune très riche. Toutes les conditions sont donc réunies ! Dès la première plongée en mer (à Han’s reef) nous sommes à l’aise, nous voyons pleins de poissons et de coraux, c’est magique. Puis les plongée suivantes, ce sont les tortues qui ont fait leur show, notamment à « Turtle’s heaven ». Nous avons également eu l’occasion de plonger au dessus d’une ancienne plateforme, devenu air de jeux pour les poissons. C’est tout à fait incroyable d’être en suspension sous l’eau, les paysages sont majestueux, on est au paradis !
Après le bonheur de la plongée, il faut se fader la théorie… Partie ennuyeuse mais nécessaire bien sûr ! Les 3 jours passent super vite. Finalement vient la « dernière » plongée de notre formation, où on ne fait plus d’exercices et qui est sensée se dérouler comme une plongée « normale ». Du coup on sort la Go Pro pour immortaliser l’instant et les coraux !
Et enfin, le moment fatidique du test : 96 % de réussite pour Elise, et 94 % pour Julien, qui a payé l’apéro ;)
Nous avons vraiment aimé être sur cette île, profiter de ses plages, de nos plongées, du soleil et de la bonne ambiance environnante ! On passe notre dernière soirée sur la plage à admirer le coucher du soleil (qui sera caché par les nuages…) et à célébrer notre certification.
3 réflexions sur « A la recherche des eaux turquoises à Amed (Bali) et Gili Air (Lombok) »
Ici tout va bien aussi, il pleut, il y a des grèves et des manifs, Mélenchon distribue des tracts, le train-train… Bisous !
Félicitations pour votre certification les loulous! Rholala ça a vraiment l’air magnifique! Et puis elle a l’air top cette balançoire!!! Gros bisous! Chris (enfin Krisskross pour mon Eliseum!)
Quel bonheur de vous lire et de vous voir profiter à fond de votre voyage ! La mer bleue azur, les poissons colorés : ça a l’air d’être des vacances dans vos « grandes vacances ». Ici, la pluie alterne avec les nuages ; ce n’est pas l’été indien qu’on espérait…